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L’artiste et le pouvoir: l’écrivain contre l’iniquité (“Traité sur la tolérance” de Voltaire [1763]; “Le plaidoyer pour le soldat Vassili Shibounine” [1866] et “Les mémoires de la cour martiale sur un soldat” de Léon Tolstoï [1908]) La littérature, c’est le destin d’un écrivain. Doit-il donc s’intéresser à la vie publique? Voltaire et Léon Tolstoï auraient répondu affirmativement à cette question. On sait que Voltaire, bien âgé, prend en main “l’affaire Calas”, le procès officiel le plus effroyable contre les huguenots. Cent ans après, en 1866, Léon Tolstoï écrit son roman-épopée “Guerre et paix” et en même temps plaide la cause d’un soldat, Vassili Shibounine – ce dernier a frappé au visage son commandant de la compagnie, par conséquent, à mort! Tous les deux, Jean Calas et Vassili Shibounine, sont condamnés au nom du pouvoir, de l’Etat; tous les deux sont exécutés. “On doit des égards aux vivants, on ne doit aux morts que la vérité” (Voltaire). Pour la vérité Voltaite écrit son “Traité sur la tolérance” en 1763, ainsi que Léon Tolstoï “Les mémoires de la cour martiale sur un soldat” en 1908. Il est évident que ces deux grands personnes sont liées par des intérêts communs: s’opposer à l’Etat qui ne peut pas exister sans peine de mort, au mépris des lois humaines.